La vie du morse
Entretien d'un mât pneumatique type kaki (mât SA-13A)
Dans l'optique d'activer un indicatif spécial en portable, je voulais utiliser un mât pneumatique d'origine kaki. Ce mât fait environ 6.5m, mais il en existe de différentes longueurs.
J'avais remisé ce mât durant quelques années et il a bien fallu lui faire une petite révision.
Comme vous le constatez sur la photo ci-dessous, il comporte 6 éléments enfilés les uns dans les autres. A l'origine, il était fourni avec une pompe à pied de manière à monter chaque élément grâce à l'air comprimé sans avoir à les manipuler. La seule opération manuelle consiste à serrer les mâchoires qui immobilisent chaque élément.
Afin de sortir chaque élément, il va falloir desserrer chaque mâchoire : chaque élément est constitué d'un tube, dont l'extrémité supérieure comporte un filetage destiné à recevoir la mâchoire de verrouillage. En dévissant chaque mâchoire de son tube, vous pourrez accéder à l'élément qui coulisse.
Sur l'image qui suit, vous allez maintenir le tube principal noté "A" et donner un léger coup de maillet sur la mâchoire dans le sens de la flèche (= sens de dévissage) :
Une fois débloquée la mâchoire se dévisse à la main. Une fois dévissée complètement, le tube intérieur (concentrique) se retire du tube extérieur, la mâchoire restant sur le tube intérieur. En répétant l'opération pour chaque tube, vous obtiendrez l'image suivante :
Sur l'image qui suit, vous pouvez observer la partie inférieure de chaque tube, constituée d'un pied en caoutchouc emmanché dans le tube:
Voici un détail des pieds une fois retirés :
J'insiste sur le fait qu'il s'agit d'un emmanchement (voir système iso d'ajustement pour ceux que cela intéresse), car le démontage ou le remontage ne peut pas détériorer les pièces, et la mise en place peut se faire au maillet. Il faut savoir que l'ajustement ne transmet pas d'effort : seule le pourtour du pied vient épouser le contour du tube et transmet l'effort vertical nécessaire pour élever le tube. Il faut donc veiller à emmancher correctement le pied, c'est à dire ni trop, ni pas assez. Vous pouvez également voir que ces pieds en caoutchouc comportent une vis centrale fendue ainsi qu'un écrou. En serrant l'écrou, la partie cylindrique qui est emmanchée va se bomber légèrement de manière à rester solidaire du tube. En effet, après quelques années, j'ai constaté que certains pieds n'étaient plus dans leur logement, mais au fond du tube récepteur. Donc, pour l'emmanchement, un peu de graisse, montage au maillet, puis serrage léger de l'écrou. L'ensemble devant demeurer solidaire lorsqu'on tente d'extraire le pied à la main.
Lorsque j'utilisais ce type de mât au pro, la maintenance se faisait avec de la graisse siliconée... si vous en posséder, n'hésitez pas. Le soucis avec ce type de matériel, c'est le vieillissement du caoutchouc qui finit par devenir poreux avec le temps et les différences de température...
Petite remarque sur la partie basse de chaque tube : elle comporte un cylindre de 1 cm de hauteur environ et d'un diamètre supérieur au tube. Il sert de guide de manière à coulisser le long de son tube récepteur, mais également d'arrêtoir afin d'éviter de sortir de celui-ci lors du montage à l'aide d'une pompe à pied, ou comme certains en s'aidant d'un compresseur, ce que je déconseille fortement. Personnellement, j'effectue la montée de chaque élément à la main, le tout étant en aluminium, le poids reste convenable.
Je n'ai pas de remarque particulière concernant le trépied de maintient au sol. Les haubans sont de rigueur et attention au flambage. Pour une longueur correcte des haubans, je vous renvoie au livre de F5AD sur les mâts haubanés.
En espérant que cet article vous soit utile.
73, F5IDC
J'avais remisé ce mât durant quelques années et il a bien fallu lui faire une petite révision.
Comme vous le constatez sur la photo ci-dessous, il comporte 6 éléments enfilés les uns dans les autres. A l'origine, il était fourni avec une pompe à pied de manière à monter chaque élément grâce à l'air comprimé sans avoir à les manipuler. La seule opération manuelle consiste à serrer les mâchoires qui immobilisent chaque élément.
Afin de sortir chaque élément, il va falloir desserrer chaque mâchoire : chaque élément est constitué d'un tube, dont l'extrémité supérieure comporte un filetage destiné à recevoir la mâchoire de verrouillage. En dévissant chaque mâchoire de son tube, vous pourrez accéder à l'élément qui coulisse.
Sur l'image qui suit, vous allez maintenir le tube principal noté "A" et donner un léger coup de maillet sur la mâchoire dans le sens de la flèche (= sens de dévissage) :
Une fois débloquée la mâchoire se dévisse à la main. Une fois dévissée complètement, le tube intérieur (concentrique) se retire du tube extérieur, la mâchoire restant sur le tube intérieur. En répétant l'opération pour chaque tube, vous obtiendrez l'image suivante :
Sur l'image qui suit, vous pouvez observer la partie inférieure de chaque tube, constituée d'un pied en caoutchouc emmanché dans le tube:
Voici un détail des pieds une fois retirés :
J'insiste sur le fait qu'il s'agit d'un emmanchement (voir système iso d'ajustement pour ceux que cela intéresse), car le démontage ou le remontage ne peut pas détériorer les pièces, et la mise en place peut se faire au maillet. Il faut savoir que l'ajustement ne transmet pas d'effort : seule le pourtour du pied vient épouser le contour du tube et transmet l'effort vertical nécessaire pour élever le tube. Il faut donc veiller à emmancher correctement le pied, c'est à dire ni trop, ni pas assez. Vous pouvez également voir que ces pieds en caoutchouc comportent une vis centrale fendue ainsi qu'un écrou. En serrant l'écrou, la partie cylindrique qui est emmanchée va se bomber légèrement de manière à rester solidaire du tube. En effet, après quelques années, j'ai constaté que certains pieds n'étaient plus dans leur logement, mais au fond du tube récepteur. Donc, pour l'emmanchement, un peu de graisse, montage au maillet, puis serrage léger de l'écrou. L'ensemble devant demeurer solidaire lorsqu'on tente d'extraire le pied à la main.
Lorsque j'utilisais ce type de mât au pro, la maintenance se faisait avec de la graisse siliconée... si vous en posséder, n'hésitez pas. Le soucis avec ce type de matériel, c'est le vieillissement du caoutchouc qui finit par devenir poreux avec le temps et les différences de température...
Petite remarque sur la partie basse de chaque tube : elle comporte un cylindre de 1 cm de hauteur environ et d'un diamètre supérieur au tube. Il sert de guide de manière à coulisser le long de son tube récepteur, mais également d'arrêtoir afin d'éviter de sortir de celui-ci lors du montage à l'aide d'une pompe à pied, ou comme certains en s'aidant d'un compresseur, ce que je déconseille fortement. Personnellement, j'effectue la montée de chaque élément à la main, le tout étant en aluminium, le poids reste convenable.
Je n'ai pas de remarque particulière concernant le trépied de maintient au sol. Les haubans sont de rigueur et attention au flambage. Pour une longueur correcte des haubans, je vous renvoie au livre de F5AD sur les mâts haubanés.
En espérant que cet article vous soit utile.
73, F5IDC
Ecrit par: Emmanuel, Le: 07/09/14